Marguerite Duras avec Sandrine Bonnaire et Erik Truffaz

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-<<L’homme atlantique>> de l’écrivaine relate la lettre d’amour qu’elle envoie à Yan.Elle traite de la finitude de cet amour, perdu à peinenaissant.

 « La pellicule s’est vidée.Elle est devenue noire.Et puis il a été 7 h du soir.Le 14 Juin 1981.Je me suis dit avoir aimé. » 

Quand le film, né lui-même de la bande son de son film préçédant <<Agathe et les lectures illimitées>> Marguerite Duras crée des images somptueuses qui ne se réaliseront pas par la suite, dans le récit, dans le texte. 

  • L’écrivaine a-t-elle voulu créer un pont ténu, une liaison intime entre l’oralité d’un texte et l’image cinématographique, entre le mot dans la plénitude de son silence et la musique ?
  • A-telle voulu traduire le mouvement continu entre le mot et sa musique,le lien entre le lecteur et le spectateur.
  • Sandrine Bonnaire incarne avec une voix habitée cette parole; qui plus est la musique épurée, aérienne: avec la trompette d’Erik Truffaz et de son fidèle bassiste Marcello Guilliani.

                                                                                                                 Silences, séquences cinématographiques noires, absences, implacabilité de l’élan amoureux et de la finitude de cet amour; comme deux êtres qui se cherchent: l’écriture et le cinéma dans une esthétique, une tentative sublime et désespérée que Marguerite Duras nous propose d’une manière si singulière.